Buster

Buster, ma Merveille, ma Nouille... Je sais que tu as été heureux, je sais que tu étais épanoui, je sais que tout ce qui pouvait être fait pour te soigner a été fait.
Je suis infiniment reconnaissante que nous ayons pu passer plus de sept ans ensemble. Te voir décliner ces dernières semaines était dur, tu te ressemblais de moins en moins. Mon Buster qui ne pousse plus la porte de son parc pour sortir avant l'heure, mon Buster qui ne se balade plus du tout et ne pense qu'à se réfugier dans son dodo... ce n'était plus vraiment toi. Mais tu t'en contentais. Tu te contentais de manger un peu et appréciais que je te prenne sur moi pour te tendre des brins de foin que tu rongeais volontiers.

Ma Saucisse, si vif, si intelligent, si doux, si câlin, si tendre, si sensible, si charismatique, si sportif, si curieux, si tout.
Tout me manquera chez toi, car tu avais tout : la douceur de ton pelage, ta voix quand tu te promènes ou quand tu as faim, la mélodie de tes griffes sur le parquet, ta grande beauté, ta crinière de lion et ton pelage gonflé, l'agouti qui se mêle légèrement au roux sur ton visage, tes magnifiques yeux marron, tes oreilles de velours, tes petites pattes menues, le pli de peau à l'aisselle, ton odeur envoutante, ta tête reposant sur mon bras, ta chaleur contre mes pieds.
J'avais toujours peur que tu aies froid et te voilà dehors en novembre. Tu as retrouvé ton grand ami Ramirou, Meg et Jo.
Repose en paix ma Splendeur. Merci.